PLUS HAUT QUE LES FLAMMES

PLUS HAUT QUE LES FLAMMES

Nicolas Jobin a été approché par Rhizome et la poète Louise Dupré afin de mettre en musique le vibrant cri poétique qu’est Plus haut que les flammes, receuil de poésie d’après une visite de l’auteure aux camps d’Auschwitz et de Birkenau.

La suite concertante pour poète, ensemble, choeur virtuel et vidéo éponyme qu’il en a tiré se déploie depuis dans une mise en scène dépouillée signée Simon Dumas, où les images du vidéaste belge Jonas Luyckx viennent plonger le spectateur dans l’univers des camps.

La poète se fait lectrice dans un face à face complice avec le compositeur et chef, qui manipule le dispositif multimédia de main de maître, tout en dirigeant l’ensemble de six musiciens (Marie-Julie Chagnon (clarinette), Hélène Desjardins (piano), Raphael Guay (percussion et assistant-chef), Marie-Claude Perron (violon et alto), Geneviève Savoie (flûte) et Suzanne Villeneuve (violoncelle)).

Était-ce Deleuze qui disait qu’on écrit pour ce qui meurt, à sa place, pour prêter sa voix à celui qui l’a perdue?

PROCHAINES PRESTATIONS

10 mars 2019
Côté-cour
Jonquière, QC

11 avril 2019
Madrid, ES

22 avril 2019
Festival international d’art vidéo
Casablanca, MA

Ce qu'ils ont dit...

« J’ai été ravie de l’ensemble du spectacle. Beaucoup d’audace, un sujet essentiel, aussi. […] Musicalement, vraiment, j’ai trouvé ça magnifique! Nicolas Jobin est un homme de talent. Déjà à l’époque, il laissait entrevoir une carrière brillante, mais là musicalement c’était très beau, audacieux, beaucoup plus personnel. J’ai passé une superbe soirée, je pourrais en parler longuement! »

– Anne-Christine Guy, Premières loges, CKRL 89,1

« La magie s’est opérée : le texte de l’auteure, où la douleur et l’enfance comme bouée sont des antithèses qui se répondent, a parfois amené le public jusqu’aux larmes. (…) [Louise Dupré] a su communiquer au public son besoin de vivre malgré les horreurs, la déformation des utopies et la mort.
Le tout, enrobé par la musique d’un petit orchestre dirigé par Jobin, donnait à la poésie des airs parfois résignés, parfois criants de souffrance et même, à l’occasion, pleins d’espoir. À la fois pour rendre le piano glauque et pour représenter l’emprisonnement d’Auschwitz, Jobin a judicieusement choisi de déposer des chaînes sur les cordes de l’instrument, donnant un bruit étonnant et en harmonie avec le texte étouffant d’émotion. »

– Émilie Rioux, Chéri-e j’arrive, CHYZ 94,3

« Jobin conduit d’une main de maître ses musiciens, allongeant certaines parties, accueillant les accidents de parcours, qui vient souligner un mot plutôt qu’un autre, créer une tension, un relâchement. […] Le chœur devient presque polyphonique, s’insérant à merveille dans la partition de Louise Dupré et des musiciens. Certains spectateurs seront happés, du début à la fin, absorbant la montée des émotions créées par les mots et la musique… »

– David Lefebvre, montheatre.qc.ca

« L’orchestre ponctue, berce, les poèmes de Louise Dupré. […]  Le travail musical, les images de Jonas Luyckx, les voix, ont bien su redonner à ce mot [douleur] toute sa puissance et montrer qu’au cœur des « formes souffrantes » la vie est partout. C’est avec la pesanteur et la grâce que je suis sortie de la salle, satisfaite de l’expérience, de cette traversée marquante du recueil Plus haut que les flammes. »

– Vanessa Courville, Les méconnus

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